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Le Soleil se lève aussi

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les avis de Cinemasie

5 critiques: 1.3/5

vos avis

10 critiques: 3/5

visiteurnote
Tred 2.5
Pikul 2.75
lo sam pao 1.75
jinroh 2.5
hendy 4.5
Fred30 2.5
dll_povtyp 3
chronofixer 2.75
Bastian Meiresonne 3.25


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

belle déception

On peut certes sentir l'influence slave et Kusturica dans le nouveau film de Jiang wen, débordant d'énergie à certains moments, et aux émotions très contrastées. Mais là ou le réalisateur s'enlise c'est dans son scénario, sa construction et ses personnages. Arrivé au milieu du film je n'étais déjà plus pris par le film qui n'a pas l'immédiateté de Kusturica. Evidemment il y a des bonnes choses aussi, d'abord une esthétique vraiment bien travaillée, des très beaux plans, ( son chef op est doué!), un casting vraiment bien dirigé (Jaycee CHAN est une révélation pour moi), mais ça ne suffit pas, et JIANG Wen n'atteind pas la meme réussite que sur "les démons à ma porte". Evidemment le film respire la liberté, mais le scénario méritait vraiment d'etre retravaillé. Ce qui rassure c'est que JIANG wen n'est rentré dans un moule quelquonque et qu'il a gardé sa "liberté de filmer".

24 décembre 2007
par chronofixer


Jiang Weng pète le feu

Il aurait fallu sept ans pour l'acteur-devenu-réalisateur Jiang Wen de revenir derrière la caméra…et il sen serait du temps et des moyens. Interdit de tournage pour avoir montré son précédent "Démons à la porte" sans l'aval des autorités chinoises, il lui aura fallu deux années supplémentaires pour concrétises sa nouvelle folle vision; car "Sun also rises" (le titre chinois original, "Le soleil se lève comme tous les jours" est beaucoup plus juste) déborde de créativité et d'une énergie (nombriliste) difficilement contrôlée. A la base assez simple, Jiang décide de brouiller pistes et structures traditionnelles en proposant un drôle de montage. Les différentes histoires s'entremêlent sans se distinction; parfois même dans un même plan continu. On revient sur un épisode du passé pour mieux repartir dans un proche avenir, alors que l'attention du spectateur est encore entièrement focalisée sur le présent. Difficile de comprendre tous les enjeux, tenants et aboutissants à la première vision. Surtout que le film regorge également de souvenirs et d'impressions propres au réalisateur, dont il ne donne pas forcément les clés. Reste alors à se laisser emporter dans le tourbillon de forts sentiments et d'images, à l'instar de la dernière partie sous forme de rêve (cauchemardée du studio des effets spéciaux français, Dubois) fortement inspirée des films de Kusturica (décidemment très en vogue dans l'univers des réalisateurs asiatiques contemporains, après le "Into the faraway sky" d'ISAO). Dommage seulement, que l'exercice semble parfois trop appliquée, à la limite même de la prétention. Il faudra sans aucun doute plusieurs visions et quelques explications de la bouche même du réalisateur pour appréhender entièrement son film.

07 octobre 2007
par Bastian Meiresonne


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